L'origine des mesures d'encouragement mises en place pour promouvoir la production cinématographique nationale remonte à 1980 avec la création du fonds de soutien à la production cinématographique.
Ce fonds a permis, entre 1980 et 1987, la production de 35 longs métrages et 30 courts métrages ; mais il a tout de même montré ses limites, notamment deux :
1- le soutien automatique et non sélectif ne semble pas créer d'émulation chez les cinéastes.
2- les ressources du fonds restent limitées.
Ainsi, pour permettre à ce fonds de mieux jouer son rôle dans le développement de la production nationale, le Centre Cinématographique Marocain, en accord avec les chambres professionnelles, a mis en place en 1987 un nouveau système destiné à améliorer les ressources du fonds et basé sur la taxation du billet de cinéma.
Un nouveau programme d’emploi a été adopté et a instauré l’aide sélective, avant ou après production. Ce nouveau dispositif a permis à la cinématographie nationale de s'enrichir de 58 longs métrages et 38 courts métrages durant la période allant de 1987 à 1999.
En 2003, une nouvelle réglementation a vu le jour dans le but de soutenir davantage la production nationale, il s’agit de l’avance sur recettes.
Depuis, l’aide à la production cinématographique nationale est accordée sous les formes suivantes.
Arrêté fixant les conditions, les normes et les critères d’attribution du soutien à la production des œuvres cinématographiques traduction de la version arabe
Cahier des charges du fonds d'aide à la production cinématographique nationale
| Avance sur recettes avant production | Avance sur recette après production |
|---|---|
| Le 5 janvier pour la première session | Le 24 janvier pour la première session |
| Le 5 mai pour la deuxième session | Le 24 mai pour la deuxième session |
| Le 5 septembre pour la troisième session | Le 25 septembre pour la troisième session |